- Sur Gili Air : Gusung Indah (2 nuits, du 23 au
25/10, 2O € pour nous 3) .
Vaste bungalow confortable et très agréable, ouvrant sur un jardin ;
eau de la salle de bain salée (absence d' eau douce sur l' île !) ; bon
petit- déjeuner inclus, servi sous de charmants berugaks personnels
(sorte de cabanes en bambou) ouverts sur la mer ; connexion wi-fi
correcte ; accueil plutôt sympa mais très (très !) nonchalant .
Restauration très correcte . Nous avons visité pas mal d' hébergements
sur Air, il nous a semblé être celui offrant le meilleur rapport qualité-
prix . Un peu éloigné de l' embarcadère (compter 20 min de marche
vers le nord-est ; chargés, préférer peut-être emprunter un cidomo .
- Sur Gili Trawangan : Pondok Sederhana (1 nuit, du 25 au 26/10 ; 11,50 €
la nuit pour nous 3) . Agréable chambre très propre, ouvrant sur une
petite terrasse privative (avec hamac) et un petit jardin ; eau salée et
froide dans la salle de bain ; très mauvaise connexion wi-fi ; accueil
familial et décontracté ; un peu en retrait du long de la côte, au cœur du
village (lui assurant plus de calme) ; correct petit-déjeuner dégusté sur
la terrasse ; adresse bénéficiant d' un excellent rapport qualité-prix,
avons-nous jugé .
- Labuan Bajo (île de Florès) - Bangsal (île de Lombok ) :
trajet effectué au cours d' une croisière de 3 jours et
3 nuits (coût : environ 100 € par personne) .
- Bangsal - Gili Air : bateau .
- Gili Air - Gili Meno (A/R) : bateau (coût : 3,20 €
par personne) .
- Gili Air - Gili Trawangan : bateau (coût : 3,50 €
par personne) .
- Cimodo pour rejoindre l' embarcadère lorsque nous
quittions chargés, notre hébergement sur Gili Air .
- Location de vélo sur une demi-journée (Gili Trawangan ;
coût : 2 € par personne, préférer louer dans le village
pour bénéficier d' un tarif plus attractif) .
- Gili Trawangan - Amed (île de Bali ) : bateau (fast-boat ;
coût : 33 € par personne) .
Absence de DAB (ATM) sur Meno .
Les trois îles sont réputées posséder des spots de snorkeling et de plongée assez exceptionnels . Bénéficiant d' une eau particulièrement
limpide, on y découvre parait-il de très beaux fonds sous-marins, une grande variété de poissons, des tortues et d' aussi impressionnants
qu' inoffensifs requins . Ils nécessitent cependant d' avoir souvent recours à un bateau pour les atteindre . De nombreuses agences
organisent des sorties snorkeling couvrant les meilleurs sites des trois îles . Ayant pratiqué à plusieurs reprises cette activité au cours de
nos séjours en Malaisie ou encore sur Florès, et lors de notre croisière pour arriver ici, nous convenions cependant de ne pas la pratiquer .
Nous pensions qu' à l' issue de la croisière que nous avions faite au départ de l' île de Florès, nous accosterions au Nord-Ouest de l' île de
Lombok : nous n' avions pas pris le temps de correctement nous renseigner . Nous envisagions alors de faire un circuit longeant plus ou
moins par le Sud, les côtes de Lombok, avant de les remonter pour atteindre Bangsal .
Hors, nous étions directement déposés à Bangsal, le port historique pour rejoindre les Gili : un chapelet de trois îles que nous distinguions
au nord-ouest de Lombok et à laquelle elles sont administrativement rattachées .
Nous jugions avoir déjà pris pas mal de retard dans notre circuit indonésien, aussi, décidions-nous de rejoindre directement les îles Gili .
Car étant la plus proche de Bangsal, nous commencerions par Gili Air . Pour l' atteindre, nous empruntions le public-boat (une grosse
barque bâchée où se sont entassés à nos côtés, quelques touristes, de nombreux locaux et leurs lots de marchandises particulièrement encombrantes) .
Nous accostions au sud de l' île . De nombreux cimodos nous y attendaient . Ces charrettes tractées par un cheval sont les seuls "véhicules" autorisées à circuler sur l' île ; elles prennent en charge le transport des personnes et des marchandises . Ne sachant pas où nous rendre,
nous préférions aller à pied, remontant le bord de mer par la partie sud-est de l' île où se concentrent les hébergements dont nous nous étions mis à la recherche .
De prime abord, Air nous a semblé vraiment très touristique ... nous y croisions de très nombreux voyageurs semblant issus de tous horizons ; ils hantaient les boutiques d' artisanat local, consommaient bruyamment aux terrasses des bars et des restaurants ... Malgré tout, nous ne trouvions pas cet aspect touristique trop pesant ; nous nous étonnions même à juger plutôt agréable, l' ambiance qu' il régnait sur Air .
Nous commencions à prospecter, mais estimions les prix réclamés pour une chambre beaucoup trop élevés . Au fur et à mesure que nous remontions vers le nord, les établissements
susceptibles d' accueillir les voyageurs étaient beaucoup plus espacés, l' ambiance générale beaucoup plus tranquille . Nous trouvions finalement un logement dans un confortable petit bungalow de
bambou au Gusung Indah ...
Les bungalows ouvraient sur un jardin vraiment paisible ; quant à nos petits-déjeuners et nos repas, nous les savourions dans de charmants berugaks personnels ouverts sur la mer . Nous nous y sentions tellement bien qu' alternant entre baignades et détente, nous nous y attardions également en fin d' après-midi, sirotant de délicieux cocktails .
Nous entreprenions de faire le tour de la petite île à pied ; une piste sablonneuse le permet . La balade nécessite environ 1 heure sans les pauses .
Nous les avons multipliées, accordant à cette agréable promenade, beaucoup plus de temps : elle "le vaut bien" ! Sa partie nord est plus préservée encore, on y trouve, disséminés sur de
belles plages de sable blanc, d' éparses bungalows et les berugaks de toutes petites structures hôtelières .
Sur l' île de Gili Air, le tourisme semble évoluer de manière assez lente ; pour combien de temps encore ?! Le long des côtes nord et ouest, encore très peu exploitées, nous avons pu constater que pas mal de parcelles de terrain étaient à vendre ...
Au cours de notre promenade, nous empruntions quelques sentiers transversaux . Nous aventurant un peu plus au centre de l' île, nous y découvrions au cœur d' étendues couvertes de cocotiers, quelques petites exploitations agricoles et dans une ambiance bien éloignée de celle
du bord de mer, un authentique village .
Nous retrouvions au sud de l' île, le port, les boutiques, les commerces, les bars,
les restaurants, les structures d' hébergement et toute l' activité touristique leur
étant liée . Nous avions bouclé la boucle !
Nous avions envisagé passer une nuit sur chacune des îles Gili . Pour éviter la recherche d' un nouvel hébergement assortie d' un déménagement plus un emménagement, nous options pour en passer une seconde au Gusung Indah (parce qu' aussi nous nous y sentions bien !) .
Nous visiterions Meno le lendemain, dans un aller et retour effectué en bateau ...
Nous retrouvions donc au matin, le petit port de Air . Nous nous rendions directement au comptoir de la compagnie Island Hopping, celle qui assure les liaisons entre les trois îles Gili . Elle y vend des billets de traversée moins onéreux que ceux vendus dans les agences (à noter que chacune des îles possède son boat ticket office) ; nous y retirions des billets aller et retour pour Meno . A heure convenue nous embarquions ... Houla, çà secouait sévère par moments !
Peu de personnes nous ont suivis lorsque nous desservions l' île de Meno ; la majorité d' entre elles prolongeait la traversée jusqu' à rejoindre Trawangan (exactement ce que nous ferions dès le lendemain !) .
Visiblement, Meno était l' île qui accueillait le moins de touristes : peu de structures susceptibles de les recevoir ne semblaient ici, pouvoir
altérer la tranquillité et la beauté des lieux . De toute évidence, Meno était l' île des Gili ayant su préserver le plus d' authenticité .
De même superficie que l' île de Air , nous décidions d' en effectuer également le tour à pied . Sur un piste sableuse (absence également de voiture sur Meno où trottent également les cimodo) nous longions de superbes plages blanches sur lesquelles reposaient quelques
pittoresques embarcations colorées . Essentiellement constituées de débris de corail, dans la partie nord de l' île, et par manque de
profondeur, ces magnifiques plages n' invitaient cependant pas à la baignade .
Au gré de notre balade, nous découvrions quelques hébergements plutôt atypiques où il devait faire bon séjourner . Isolés, leur capacité d' accueil limitée leur assurait une tranquillité à
laquelle nous aurions volontiers succombé, bien que le prix des hébergements soit réputé être un peu plus élevé sur Meno .
Nous quittions les bords de mer pour nous rendre vers le petit lac salé abrité à l' intérieur des terres . Nous en faisions le tour ... Bof !
Il ne présente pas beaucoup d' intérêt . Infesté de moustiques, il serait une des raisons pour lesquelles cette île attire moins de touristes ?!
Comme sur Air, nous découvrions par ailleurs, de grandes étendues recouvertes de cocotiers .
Sur la façade Est, nous découvrions les côtes de l' île de Trawangan où nous nous rendrions dès le lendemain . De cet unique côté, plusieurs structures hôtelières plus ou moins importantes ont fermées et ont depuis, été laissées à l' abandon, sans que nous n' en connaissions les raisons ?! L' endroit peuplé des seuls squelettes de ces anciennes constructions était totalement désert ; il y flottait de ce fait, une ambiance assez particulière .
Parvenus dans le sud de l' île, un sable d' une étonnante blancheur habillait de magnifiques plages où l' ombre des tamaris nous invitait
à venir nous prélasser . Le sable de Meno est réputé être le plus fin des Gili ! Cette invitation était trop belle, nous ne pouvions décemment
pas la décliner .
Nous passions là, un très agréable moment de détente, d' autant que nous y étions les seuls et que le spot était également propice au snorkeling
(en revanche, pas vu Nemo à Meno !) . Difficile d' imaginer un tel site déserté par les touristes ?! Ce n' était pas pour nous déplaire !
Parce qu' elle est pour l' heure, la plus préservée, Meno est très certainement l' île des Gili que nous ayons préférée .
Elle est de toute évidence, l' île à privilégier pour les voyageurs à la recherche de tranquillité et d' une certaine forme d' authenticité .
C' est sûr, un jour, Air et Trawangan ont dû un jour y ressembler !
Nous n' étions plus très loin du port ... nous retrouvions les berugaks de quelques bars et restaurants disséminés sur la plage (de toutes petites structures) . Nous nous y
restaurions avant d' embarquer et de rejoindre notre "base" sur l' île de Gili Air .
Ce matin, nous quittions définitivement Gili Air . D' un coup de cimodo négocié, nous regagnions son port et embarquions pour Trawangan .
Nous nous éloignions un peu plus encore de Lombok tout en nous rapprochant de Bali .
Dès que nous débarquions sur Trawangan, nous prenions conscience que cette île ne disposait pas du tout, du même charme que nous attribuions à ses voisines . Beaucoup trop "touristiquement" développée et fréquentée, nous savions déjà que nous ne nous y plairions pas .
Nous refusions tour à tour les nombreuses propositions de logements qui nous étaient faites . Nous quittions l' effervescence de la piste
longeant le bord de mer, pour trouver, nous dirigeant un peu plus vers le village, tranquillité et hébergement .
Parcqu' étant la plus grande, nous décidions une fois installés, de chevaucher des vélos pour faire le tour de l' île ... Histoire d' aller vérifier si
l' ensemble de l' île allait nous paraitre aussi "nauséeuse" ?!
Heureusement, cette animation touristique se concentre essentiellement dans une toute petite partie sud de l' île . Un fois dépassés les grandes enfilades constituées de bars, de restos, d' agences d' excursions, de boutiques et de grands complexes hôteliers, nous profitions déjà de superbes plages désertes beaucoup plus tranquilles, nous rappelant l' ambiance de Air ou de Meno . Il n' existe également pas de route sur Trawangan, pas plus que de voitures d' ailleurs ; juste quelques cimodo et en revanche, énormément de vélos dirigés par énormément de touristes ! Le sentier sableux que nous suivions pour faire le tour de l' île, nous a imposé à plusieurs reprises, de mettre le pied à terre alors
que nos roues abordaient un sol devenu beaucoup trop meuble .
La beauté des fonds sous-marins autour de Trawangan est particulièrement réputée . Il faut souvent avoir recours à des bateaux afin d' aller
les explorer . Aux abords proches des plages, une étendue de débris de coraux rend extrêmement difficile l' accès aux différents spots de snorkeling . Il convient alors, pour ne pas s' y couper, d' être équipé de chaussures en plastique pour pouvoir en profiter .
Caché derrière le rideau d' hôtels de restaurants et de bars, nous découvrions au centre de l' île, le village très étendu de Trawangan . Ses nombreux habitants que nous imaginions
exister principalement à travers l' activité touristique, nous ont semblé vivre dans des conditions assez difficiles . Malgré tout, dans un contraste assez saisissant, le village semblait avoir
su conserver une certaine authenticité, totalement en décalage avec un centre touristique distant de quelques dizaines de mètres à peine . Çà ne nous a personnellement, pas paru tout a fait
sain .
Voilà, c' est tout pour Trawangan ... Lorsque nous embarquions sur le fast-boat qui allait nous permettre d' atteindre Amed sur les côtes balinaises, vous vous imaginez bien que nous ne la quittions pas à regrets !
Les îles Gili n' en reste pas moins une destination que nous avons beaucoup appréciée .
Alors si au cours de la lecture de nos articles, vous semblez partager un peu nos goûts en matière de destination, précipitez-vous sur
Air et plus encore sur Meno avant qu' elles ne se mutent en Trawangan, vous ne devriez pas non plus, le regretter !